16 août 2015
Le Parti Communiste du Canada a publié cette semaine sa plate-forme en 21 points pour l’élection fédérale et a annoncé qu’il présentera 28 candidates et candidats dans des circonscriptions choisies à travers le pays, de la péninsule d’Avalon jusqu’à l’île de Vancouver.
Le Chef du Parti, Miguel Figueroa, a déclaré que la plate-forme du Parti est très large, traitant de sujets tels que la défense et les questions de politique étrangère, et le sort de l’environnement à travers le monde, l’état de l’économie nationale, la nécessité de créer des emplois de qualité et à temps complet, l’avenir de la santé publique au Canada, le régime de pension du Canada ainsi que d’autres programmes et services sociaux.
Le Parti Communiste est aussi préoccupé par les attaques de plus en plus sévères menées contre les droits civiques, les droits du travail et démocratiques, l’égalité des femmes, et par la nécessité de changements constitutionnels fondamentaux au Canada qui reconnaîtraient la pleine égalité des Autochtones et du Québec dans un nouveau partenariat égalitaire et volontaire.
« Cependant, il y a une thématique qui traverse l’ensemble des positions et des revendications de notre plateforme, » a affirmé le chef du Parti communiste. » C’est la nécessité d’un changement profond et non seulement cosmétique, un changement qui entrainerait notre pays dans une direction nouvelle, progressiste, qui donnerait la priorité aux besoins du peuple plutôt qu’à la cupidité des entreprises ».
« Nous sommes également très enthousiasmés par l’équipe de candidates et de candidats que nous présentons à ces élections. Parmi celles-ci et ceux-ci, notons la présence de travailleurs autochtones, de militantes et militants de la jeunesse et du mouvement étudiant, et de militantes et militants syndicaux. »
Figueroa a dit que cela reflétait la régénération et la croissance du Parti communiste des dernières années, car le capitalisme, tant au Canada qu’à l’étranger, s’enfonce dans une crise de plus en plus profonde, ce qui pousse les gens à rechercher un système alternatif.
« Partout dans le monde l’écart entre les revenus de la grande majorité des travailleuses et des travailleurs, et la richesse d’une poignée de super-riches, continue de se creuser. Aujourd’hui, le 1% des mieux nantis contrôle plus de 50% de toute la richesse de notre planète, tandis que des milliards de personnes souffrent de la faim. Le racisme et l’intolérance se propagent, on voit même la menace fasciste relever sa tête hideuse. Cette crise mondiale n’a pas été provoquée seulement par les politiques gouvernementales – elle est celle du capitalisme lui-même ».
Figueroa note que ce n’est pas une sinécure pour son Parti, ses candidates et ses candidats de gagner l’attention du public et de recueillir des votes durant la campagne, à cause des ressources massives dont disposent les Conservateurs et les partis d’opposition dominants, de la marginalisation des communistes et des autres petits partis par les médias, et du système électoral uninominal à un tour qui conduit les électrices et les électeurs à voter pour le moindre mal et non pour les idées qu’ils soutiennent vraiment.
« Mais nous sommes confiants que nos politiques, nos candidates et nos candidats auront un plus grand impact sur la campagne cette fois, » a affirmé le chef du Parti communiste, « parce que de plus en plus de gens rejettent l’anticommunisme traditionnel et envisagent sérieusement le socialisme comme alternative. »
« Le vote communiste envoie un message clair et sans équivoque qu’un autre Canada – et un monde meilleur – est nécessaire, urgent et vaut qu’on lutte pour lui. Nous invitons toutes celles et tous ceux qui sont convaincus de la nécessité d’un changement fondamental, à nous rejoindre dans la lutte pour un avenir meilleur, le 19 octobre et après ! »
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